Nous voyons que la question de l'augmentation de la durée du travail attise systématiquement le débat public.
De la notion même d'existence
Nous n'entrerons pas dans le débat de la segmentation de la vie même s'il y aura beaucoup à dire sur cette dissociation habituelle entre vie personnelle et vie professionnelle et que certains diront qu'elle est le propre du progrès social. Pas sur que sur le chemin que nous prenons, ces deux mondes dont on comprend parfois mal la frontière par rapport à la notion même d'existence, ait encore un sens demain.
Envisager de revenir, temporairement ou non, à 39h, doit en terme de politique et vision sociale, prendre en compte les nouvelles attentes des salariées, tout en demeurant bien sur aussi une question technique de curseur.
Il existe certes les RTT, congés forfait etc. mais disons le, les attentes évoluent dans une société où les besoins sont ailleurs. Il y a encore peu, nous faisions la promotion des congés illimités après des années de mise en place des 35 heures. mais au delà de la technique pure de mise en place que le doit du travail appréhende assez mal, le sens doit prévaloir avec la question : Pour quoi en faire et nous réunir autour de quoi ?
Redonner une vision partagée
Une politique sociale et d'attractivité doit évoluer avec son temps, avec à sa tête, le chef d'entreprise et le DRH en tant que témoins du temps qui passe et moteurs des attentes qui évoluent au fur et à mesure que les nouvelles générations entrent sur le marché du travail avant de vieillir à leur tour.
il ne s'agit bien sûr de jeter tout ce qui a déjà été fait mais à un moment où l'on reparle de productivité et de performance, comme pour vouloir rattraper le temps de la crise, l'exigence est là : positionner clairement l'entreprise sur un temps long, à contre courant de l'immédiateté, et reprendre la main sur le sens et la vision de ce que peut représenter un emploi salarié dans une entreprise. Avoir soi même une vision pour se rapprocher des ce peuvent attendre votre communauté de travailleurs.
Aux jours de repos supplémentaires, qui peut rapidement perdre en effet positif, voir devenu un casse tête, nous voyons que les services à la personne et autres services de conciergerie, se développent comme une véritable aide apportées au salarié mais sont rarement la contrepartie du temps de travail. Qu'inventer alors ?
Des opportunités sans limite au coeur de la négociation sociale
L'imagination est sans limite sinon celle des a priori et la peur du changement.
Vous préférerez offrir un parcours de carrière alternant période de travail et de temps personnel pour réaliser un projet personnel, suivre une formation longue. Vous aurez l'audace de planifier avec chacun(e) plusieurs vies professionnelles au sein de la même entreprise sans crainte de devoir se réinventer. Idéalement, vous modulerez et adapterez en fonction de l'ancienneté voire de l'âge car chaque génération mérite son accompagnement sur mesure.
Ce type d'aménagement sciera parfaitement à des gestions de projet en cycle court ou moyen terme mais, grâce à la puissance de la négociation collective et du bouleversement de la hiérarchie des normes, de nombreux autres outils existent de nature pour attirer et conserver les talents d'aujourd'hui et de demain en demeurant le gardien du temps.
Certes, ceci requiert une vision de projet d'entreprise claire et une parfaite connaissance des compétences et talents dont vous avez besoin mais cela a la mérite d'offrir de la perspective. Oui, les générations Y et a fortiori Z ont le sens de l'attachement à une entreprise. Encore faut-il le comprendre et s'adapter.
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